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Le gouvernement veut mettre fin à « l’optimisation excessive » et instaure une imposition minimale pour les plus fortunés. Mais quels placements peuvent encore vous aider à alléger votre fardeau fiscal ? Nos experts vous livrent leurs conseils.
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« Il ne faut pas permettre d’optimiser de façon excessive », a prévenu Laurent Saint-Martin. Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) qui imposera aux foyers les plus aisés de payer au moins 20% d’impôt sur leurs revenus.
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La CDHR s’appliquera si l’impôt sur le revenu et la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) sont inférieurs à 20% du revenu fiscal de référence (RFR). Les contribuables visés ? Ceux dont le RFR atteint au moins 250 000 € pour les célibataires et 500 000 € pour les couples. Mais rassurez-vous, seuls 24 300 foyers seront touchés.
« Seront concernées les personnes qui perçoivent principalement des revenus exonérés ou non soumis au barème progressif », explique Laurent Desmoulière. Comprenez : plus-values, dividendes, rachats d’assurance-vie, distributions de fonds de capital-investissement… « Sur des revenus soumis à la flat tax, la CDHR représenterait une hausse de 3,2 points de taxation », précise l’expert.
La question est cruciale : la chasse à l’impôt est-elle encore pertinente pour les hauts revenus ? Ce que vous gagnez d’un côté, le perdez-vous de l’autre ?
Tout dépendra de la version finale de la loi de finances. « Le projet initial du gouvernement préserve l’efficacité de certaines réductions d’impôt », indique Nicolas Message, citant les dons aux associations, le mécénat et les souscriptions au capital de PME. Mais prudence, mieux vaut attendre mi-décembre pour y voir plus clair.
N’oubliez pas, prévient Jean-Hugues de la Berge, « les réductions ne s’imputent jamais sur la flat tax. Les contribuables percevant des revenus patrimoniaux n’ont d’intérêt à la défiscalisation que s’ils perçoivent des revenus d’activité soumis au barème progressif ».
La donne change pour les contribuables à hauts revenus. L’optimisation fiscale reste possible, mais elle nécessite une analyse fine et une adaptation aux nouvelles règles du jeu.