Nous vous accompagnons pour concevoir votre stratégie d'investissement
Contactez nos experts ou remplissez notre formulaire de contact en ligne pour obtenir nos recommandations personnalisées.

Après des années d’argent facile, le crowdfunding immobilier suffoque. La crise de la construction étrangle ces plateformes chéries des particuliers. Koregraf jette l’éponge, d’autres licencient… Plongez au cœur d’un secteur en pleine tempête !
Contactez nos experts ou remplissez notre formulaire de contact en ligne pour obtenir nos recommandations personnalisées.
Retards en cascade, promoteurs au tapis, chantiers fantômes… La pierre tremble, et le crowdfunding immobilier aussi. Ces plateformes, qui promettaient des rendements juteux (autour de 10%) en misant sur le rêve (et l’argent) de monsieur et madame Tout-le-Monde, dégringolent à toute vitesse.
La hausse des taux de 2022 a coupé le robinet des ventes, et les opérateurs immobiliers, pris à la gorge, ne peuvent plus rembourser les épargnants. Résultat : des retards de paiement qui s’accumulent (plus de 6 mois pour de nombreux projets), et un désamour des particuliers.
Vous souhaitez comprendre les SCPI et faire les bons choix pour atteindre vos objectifs ? Téléchargez notre guide pour réussir votre investissement en SCPI.
Entre 2023 et 2024, les montants investis en crowdfunding immobilier ont plongé de 41% ! Et les plateformes, rémunérées à la commission, voient leurs revenus s’évaporer. Certaines sont au bord de l’asphyxie.
« Toutes les plateformes souffrent du contexte actuel, il n’y a pas d’exception », confirme Alexandre Toussaint de Baltis. Même Clubfunding, le leader, se diversifie.
Ce secteur, autrefois en plein boom, se réveille avec un mal de crâne carabiné. La déferlante des faillites immobilières a forcé les acteurs du crowdfunding à se transformer en pompiers, courant d’un chantier à l’autre pour éteindre les incendies.
Les plateformes, jadis stars du web, doivent désormais gérer les retards, les procédures, et tenir les investisseurs informés. « Cela génère un surcoût énorme », souligne Céline Mahinc d’Eden Finances.
Le crowdfunding immobilier a longtemps vécu dans une bulle, dopé par un marché en ébullition et la soif des épargnants. Les collectes ont explosé, les plateformes se sont multipliées. Mais le rêve s’est brisé.
L’heure de la consolidation a sonné. Fusions, rachats, fermetures… Le secteur pourrait connaître une profonde restructuration. Les petits acteurs, sans soutien financier solide, risquent de disparaître.
Pour les épargnants, la pilule est amère. Le crowdfunding immobilier, c’est comme jouer à la roulette russe : les gains peuvent être énormes, mais les pertes aussi.
« J’ai huit projets en cours en crowdfunding immobilier, tous en difficulté », témoigne Jean-Pierre, qui a perdu beaucoup d’argent. « Si c’était à refaire, je ne le referais pas. »
Le régulateur met en garde : le crowdfunding est risqué, et les plateformes ont peut-être trop minimisé les dangers. Transparence, évaluation des risques… Le secteur doit se réinventer, sous peine de perdre définitivement la confiance des investisseurs.
Le crowdfunding immobilier a vécu son heure de gloire. Mais la crise immobilière a révélé ses failles. Le secteur doit apprendre de ses erreurs pour survivre et regagner la confiance des investisseurs.