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Chaque année, c’est le même casse-tête : où faire fructifier son épargne ? Entre le Livret A qui fléchit, les marchés bousculés par Trump et une inflation européenne en demi-teinte, comment s’y retrouver ? Nous vous dévoilons nos stratégies gagnantes pour 2025.
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« L’allocation d’actifs, c’est 80 à 90% de la performance d’un portefeuille », affirme Jonathan Arthur de Robeco. Un placement judicieux, c’est la clé pour une retraite anticipée ou une meilleure qualité de vie. Alors, comment optimiser vos placements en 2025 ?
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L’année écoulée a déjoué les pronostics : l’Amérique a surperformé, portée par l’IA, tandis que l’Europe a peiné à décoller. Mais Peter Van der Welle de Robeco nous rappelle que « de nombreux signaux se sont révélés trompeurs ». En 2025, la prudence reste de mise, mais les actifs risqués pourraient encore récompenser les audacieux.
Les fonds monétaires, stars de 2024 avec leurs 3,5-4% de rendement, vont-ils continuer sur leur lancée ? Vincent Roger de La Financière d’Orion prévient : « Deux tendances inverses sur les taux d’intérêt sont attendues ». La Fed moins accommodante, la BCE en mode baisse… Les comptes à terme et Sicav de trésorerie risquent de perdre de leur attrait.
Et le Livret A ? Sa rémunération, gelée à 3%, devrait baisser. Eric Lombard, nouveau ministre de l’Économie, évoque un probable 2,5%. Pour une épargne de long terme, le fonds en euros de l’assurance-vie, avec un rendement moyen attendu à 2,8% (et des pointes à 4,5% chez Garance Retraite), pourrait être une alternative séduisante.
Envie de booster votre rendement ? Les obligations d’entreprise, accessibles via l’assurance-vie, offrent un double potentiel : les taux d’intérêt et le crédit. Vincent Roger nous conseille les obligations « crossover », au rapport rendement/risque optimal.
Les stratégies flexibles, comme le fonds DNCA Invest Alpha Bonds, permettent de s’adapter aux aléas du marché. Les obligations du secteur financier, avec le fonds Axiom Obligataire à plus de 6%, et les obligations émergentes, protégées du risque de change, sont d’autres pistes à explorer.
Après la domination américaine de 2024, les actions européennes pourraient-elles tirer leur épingle du jeu ? « La tentation est grande », reconnaît Vincent Roger, mais les fondamentaux US restent solides. Wolf von Rotberg de J. Safra Sarasin table sur une croissance des bénéfices par action de 12-13%, dopée par les baisses d’impôts de Trump.
Les actions européennes, moins chères, restent attractives, surtout les valeurs internationales du luxe, de la santé ou de la défense. Les produits structurés, offrant 7-9% de rendement avec une protection en cas de baisse, sont une autre option pour jouer les actions européennes.
Un portefeuille équilibré actions/obligations reste une valeur sûre. Mais la diversification peut s’étendre à d’autres horizons. L’or, refuge en cas de crise, est cher après sa hausse de 30%. Les cryptomonnaies, bien que boostées par Trump, sont volatiles.
Pour les investisseurs long terme, le private equity, avec des valorisations ajustées, offre un potentiel de croissance intéressant, malgré les frais et la durée de détention.
En 2025, l’agilité sera votre meilleure alliée. Adaptez votre portefeuille aux évolutions économiques, diversifiez vos placements et n’hésitez pas à solliciter nos conseils.