Assurance-vie : révélez les secrets d’une clause bénéficiaire parfaite !

Enfant commun, besoins du conjoint, démembrement… Rédiger la clause bénéficiaire de votre assurance-vie, c’est un jeu d’équilibriste ! Mais avec nos conseils, vous pourrez profiter pleinement des avantages de ce placement.

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La clause bénéficiaire : un document à manier avec précaution

La bonne nouvelle ? Vous pouvez modifier votre clause bénéficiaire à volonté ! La mauvaise ? Il faut anticiper les besoins de chacun et les subtilités fiscales. Comment s’y retrouver ?

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Solution n°1 : la clause « caméléon »

« Parfois, les couples désignent leur conjoint en lui laissant la faculté de renoncer au profit des enfants s’il n’a pas besoin des fonds », explique Simon Mallette de Gefineo. Une option flexible, idéale pour les familles avec enfants communs.

Astuce : multipliez les contrats pour permettre des renonciations partielles.

Solution n°2 : la clause « à option »

Le conjoint choisit sa part (100%, 75%, 50%, 25%), le reste allant aux enfants. Simple, mais les assureurs sont réticents ! Ils craignent une requalification en donation indirecte et des retards dans le versement des fonds.

La clause « sur mesure » : un défi pour les assureurs

« Si vous voulez transmettre 152 500 € à un enfant et le reste au conjoint, l’assureur peut refuser d’interpréter votre volonté si la valeur du contrat baisse », prévient Sophie Nouy de Cyrus.

La parade : le notaire !

Déposez votre clause bénéficiaire chez un notaire et informez-en votre assureur.

La clause « démembrée » : l’accord parfait

« Ces clauses démembrées sont aujourd’hui acceptées par tous les acteurs », confirme Sophie Nouy. Le conjoint usufruitier dispose des fonds, les enfants nus-propriétaires les récupèrent à son décès.

Fiscalité avantageuse : les enfants sont taxés sur la nue-propriété (70% à 90% selon l’âge de l’usufruitier).

L’après-décès : ils récupèrent le solde sans droits supplémentaires et peuvent déduire le capital démembré de la succession de l’usufruitier.

La clé : la communication !

« Il est très important d’informer ses proches et de leur expliquer comment la clause fonctionne », insiste Simon Mallette. Les enfants doivent comprendre leurs droits et les garanties mises en place.

L’ennemi n°1 : la manipulation !

« Pour éviter qu’un proche manipule une personne âgée, le plus sûr est de faire accepter les bénéficiaires lorsqu’elle a encore toute sa tête », conseille Simon Mallette.

La solution : la contresignature !

Les bénéficiaires contresignent la clause et en informent l’assureur. Une sécurité simple et efficace !

En bref :

  • Choisissez la clause adaptée à votre situation familiale et patrimoniale.
  • Privilégiez la clarté et la simplicité pour éviter les litiges.
  • N’hésitez pas à consulter un professionnel (notaire, conseiller en gestion de patrimoine).
  • Communiquez avec vos proches pour éviter les malentendus.
  • Anticipez les risques de manipulation.

Conclusion :

La clause bénéficiaire est un outil puissant pour organiser votre succession et protéger vos proches. En la rédigeant avec soin et en suivant nos conseils, vous pourrez optimiser les avantages de votre assurance-vie et transmettre votre patrimoine en toute sérénité.

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