Déficit foncier : réduisez vos impôts grâce à l’immobilier

Vous cherchez à alléger votre fiscalité grâce à l’immobilier ? Savez-vous que le déficit foncier peut vous aider à réduire significativement votre impôt ? Dans cet article, nous allons voir ensemble comment optimiser vos revenus fonciers grâce au déficit foncier.

Nous vous accompagnons pour concevoir votre stratégie d'investissement

Contactez nos experts ou remplissez notre formulaire de contact en ligne pour obtenir nos recommandations personnalisées.

Qu’est-ce que le déficit foncier ?

Le déficit foncier est un dispositif fiscal mis en place par l’État pour encourager l’investissement locatif et la rénovation du parc immobilier ancien. Il s’adresse aux propriétaires bailleurs qui engagent des dépenses dans leurs biens immobiliers destinés à la location nue. Lorsque les charges déductibles liées à ces biens (travaux, intérêts d’emprunt, taxes foncières, etc.) dépassent les revenus locatifs perçus, le déficit qui en résulte peut être déduit du revenu global imposable, dans la limite de 10 700 € par an.

Ce mécanisme permet ainsi de réduire l’impôt sur le revenu du contribuable. Le déficit foncier non imputé sur le revenu global peut être reporté sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Ce dispositif favorise donc les contribuables percevant des revenus fonciers réguliers et souhaitant optimiser leur fiscalité tout en entretenant leur patrimoine immobilier.

Instauré par l’article 156-I-3 du Code général des impôts, le déficit foncier est une mesure fiscale attractive pour les investisseurs immobiliers. En 2025, avec la hausse des coûts de l’énergie et l’accent mis sur la rénovation énergétique, ce dispositif prend une importance particulière pour les propriétaires soucieux de moderniser leurs biens.

Téléchargez notre livre blanc SCPI

Vous souhaitez comprendre les SCPI et faire les bons choix pour atteindre vos objectifs ? Téléchargez notre guide pour réussir votre investissement en SCPI.

Les avantages fiscaux du déficit foncier

Le principal avantage du déficit foncier réside dans la réduction directe de l’impôt sur le revenu. En abaissant votre revenu imposable, vous bénéficiez d’une économie fiscale proportionnelle à votre tranche marginale d’imposition. Par exemple, pour un contribuable dans la tranche à 30 %, un déficit foncier de 10 000 € permettrait une économie d’impôt de 3 000 €.

De plus, le déficit foncier non utilisé sur le revenu global est reportable sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Cela signifie que si vos charges sont très élevées une année donnée, vous pouvez profiter de l’avantage fiscal sur le long terme. Cela favorise notamment les propriétaires réalisant des travaux importants sur leur patrimoine immobilier.

En 2025, avec des taux d’intérêt toujours bas et une demande locative en hausse dans les grandes villes comme Bordeaux, investir dans l’immobilier locatif ancien peut s’avérer doublement intéressant grâce au déficit foncier.

Comment calculer votre déficit foncier ?

Le calcul du déficit foncier se fait en trois étapes. Premièrement, vous déterminez vos revenus fonciers, c’est-à-dire les loyers bruts perçus sur l’année. Deuxièmement, vous additionnez l’ensemble des charges déductibles : frais de gestion, primes d’assurance, dépenses de réparation et d’entretien, intérêts d’emprunt, taxes foncières, etc. Troisièmement, vous soustrayez les charges déductibles des revenus fonciers. Si le résultat est négatif, vous avez un déficit foncier.

Par exemple, imaginons que vous perceviez 18 000 € de loyers annuels et que vos charges déductibles s’élèvent à 25 000 € (dont 15 000 € de travaux de rénovation). Le calcul est le suivant :

Revenus fonciers : 18 000 €
Charges déductibles : 25 000 €
Déficit foncier : 18 000 € – 25 000 € = –7 000 €

Dans cet exemple, vous avez un déficit foncier de 7 000 €, que vous pouvez imputer sur votre revenu global, réduisant ainsi votre base imposable.

Il est important de noter que les intérêts d’emprunt ne peuvent pas être imputés sur le revenu global mais seulement sur les revenus fonciers. Seules les charges autres que les intérêts d’emprunt peuvent générer un déficit foncier imputable sur le revenu global, dans la limite de 10 700 € par an.

Les travaux et charges éligibles au déficit foncier

Pour bénéficier du déficit foncier, il est essentiel de savoir quelles sont les dépenses éligibles. Les travaux déductibles englobent les réparations, l’entretien et les améliorations du bien immobilier. Cela inclut les travaux visant à maintenir ou remettre un logement en bon état, comme la réfection de la toiture, le ravalement de façade, le remplacement des systèmes de chauffage ou la rénovation des installations électriques.

En revanche, les dépenses relatives à la construction, la reconstruction ou l’agrandissement ne sont pas déductibles. Par exemple, l’ajout d’une extension ou la surélévation d’un immeuble ne peuvent pas être déduits au titre du déficit foncier.

En 2025, les dépenses de rénovation énergétique sont particulièrement mises en avant. Les propriétaires investissant dans l’isolation thermique, le remplacement de fenêtres par du double vitrage ou l’installation de systèmes de chauffage écologiques peuvent non seulement déduire ces dépenses mais aussi bénéficier de subventions ou de crédits d’impôt spécifiques.

Comment optimiser votre impôt grâce au déficit foncier

Pour tirer le meilleur parti du déficit foncier, une planification fiscale et financière est indispensable. Voici quelques conseils pour optimiser votre situation :

– Regrouper les travaux sur une même année fiscale pour maximiser le déficit imputable sur le revenu global.
– Privilégier les investissements dans des biens nécessitant des travaux de rénovation importants.
– Utiliser le déficit reportable pour sécuriser vos revenus fonciers futurs contre une hausse éventuelle de l’imposition.
– Consulter un conseiller en gestion de patrimoine pour adapter votre stratégie à votre situation personnelle.

Par exemple, si vous prévoyez des travaux de 30 000 €, il peut être judicieux de les réaliser la même année. Vous bénéficierez ainsi du plafond maximal de 10 700 € d’imputation sur le revenu global et pourrez reporter le surplus de déficit sur vos revenus fonciers des années suivantes.

En planifiant soigneusement vos investissements et travaux, vous pouvez ainsi optimiser votre stratégie fiscale tout en augmentant la valeur de votre patrimoine immobilier.

Les conditions à respecter et précautions à prendre

Le dispositif du déficit foncier est soumis à certaines conditions strictes. Il est notamment impératif que le bien immobilier reste loué jusqu’au 31 décembre de la troisième année suivant l’imputation du déficit. En cas de non-respect, l’administration fiscale peut remettre en cause l’avantage obtenu et procéder à un redressement.

De plus, il est essentiel de conserver tous les justificatifs des dépenses engagées : factures, devis, preuves de paiement. En cas de contrôle fiscal, vous devrez être en mesure de fournir ces documents pour justifier vos imputations.

N’oubliez pas que les déclarations fiscales impliquent votre responsabilité. Toute erreur ou omission peut entraîner des pénalités. Il est donc recommandé de faire appel à un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour valider vos déclarations.

Déficit foncier et investissement en SCPI

Le déficit foncier n’est pas réservé aux investisseurs en direct. En investissant dans des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) de déficit foncier, vous pouvez également bénéficier de ce mécanisme. Les SCPI de déficit foncier collectent des fonds pour acquérir et rénover des biens immobiliers anciens. Les dépenses de travaux sont alors réparties entre les associés, qui peuvent imputer leur quote-part de déficit sur leur revenu global.

Ce type d’investissement présente l’avantage de diversifier votre patrimoine sans avoir à gérer directement les biens immobiliers. De plus, les SCPI permettent d’accéder à des marchés immobiliers plus variés et à des biens de prestige souvent inaccessibles en investissement direct.

Déficit foncier et revente du bien

Si vous envisagez de revendre le bien ayant généré un déficit foncier, il est important de prendre en compte l’impact fiscal. La plus-value réalisée lors de la vente sera soumise à l’impôt sur les plus-values immobilières. Cependant, si vous avez réalisé des travaux non déductibles (comme l’agrandissement), ces dépenses peuvent venir en diminution de la plus-value imposable.

De plus, la revente du bien avant le délai requis (location jusqu’au 31 décembre de la troisième année) peut entraîner la remise en cause du déficit foncier imputé sur le revenu global. Il est donc crucial de planifier la revente en tenant compte de ces contraintes pour éviter des surprises fiscales.

Les limites du déficit foncier

Il est important de noter que le déficit foncier présente certaines limites. Le plafond annuel d’imputation sur le revenu global est fixé à 10 700 €. Au-delà, le déficit est reportable uniquement sur les revenus fonciers des années suivantes. De plus, le déficit ne peut pas être utilisé pour réduire d’autres types de revenus (salaires, bénéfices industriels et commerciaux, etc.).

Par ailleurs, le dispositif ne concerne que les biens loués nus. Les locations meublées, relevant du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), ne permettent pas de générer un déficit foncier imputable sur le revenu global. Pour ces locations, d’autres dispositifs fiscaux existent mais obéissent à des règles différentes.

Conclusion

En résumé, le déficit foncier est un outil puissant pour optimiser votre fiscalité tout en valorisant votre patrimoine immobilier. En 2025, les opportunités offertes par ce dispositif sont d’autant plus intéressantes au regard des enjeux énergétiques et du dynamisme du marché locatif. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour mettre en place la stratégie la plus adaptée à votre situation.

Lire nos actualités

Non classé

Réduction impôts patrimoine à Bordeaux : conseils d’experts

BOURSE/FINANCE

Projet de loi de finances 2024 : Ce qui va changer pour les particuliers

SCPI

Investir dans les SCPI CORUM à Bordeaux avec Aeternia

Non classé

Rendement des fonds en euros : maximisez votre épargne

Non classé

Optimisation des revenus de retraite : conseils pratiques

Non classé

Comparatif PERI vs PER : faites le bon choix pour votre retraite