Fiscalité des dividendes : optimisez vos revenus en 2025

Vous vous demandez comment optimiser la fiscalité des dividendes en 2025 ? Sachez qu’il est possible d’accroître vos revenus tout en minimisant votre imposition. Dans cet article, nous allons voir ensemble comment tirer profit des dispositifs fiscaux pour maximiser vos revenus de dividendes.

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Qu’est-ce que les dividendes ?

Les dividendes représentent une part des bénéfices qu’une société distribue à ses actionnaires. Ils constituent une rémunération du capital investi et sont un moyen pour les entreprises de fidéliser leurs investisseurs. En 2025, avec un rendement moyen des dividendes en France avoisinant les 3,5 %, ils demeurent une source de revenus attractive pour les épargnants.

Les dividendes peuvent être versés sous différentes formes : numéraire (argent), actions nouvelles (dividendes en actions) ou biens. Leur montant dépend de la performance de l’entreprise et des décisions prises lors de l’assemblée générale des actionnaires. Comprendre le mécanisme des dividendes est essentiel pour optimiser leur fiscalité et augmenter vos revenus passifs.

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Les régimes d’imposition des dividendes en 2025

En 2025, les dividendes perçus par les particuliers sont soumis à une imposition spécifique en France. Deux régimes d’imposition coexistent, et le choix de l’un ou de l’autre peut avoir un impact significatif sur le montant de l’impôt à payer.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou « Flat Tax » : Instauré en 2018, le PFU prévoit un taux d’imposition global de 30 % sur les revenus du capital, dont les dividendes. Ce taux se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Par exemple, pour 10 000 € de dividendes perçus, l’impôt s’élèvera à 3 000 €.

L’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu : Les dividendes sont alors intégrés aux autres revenus du contribuable et soumis au barème progressif après un abattement de 40 %. Les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent sur le montant brut, sans abattement. Cette option peut être avantageuse pour les contribuables dont la tranche marginale d’imposition est inférieure ou égale à 14 %.

Comment optimiser la fiscalité des dividendes ?

Optimiser la fiscalité de vos dividendes en 2025 passe par une analyse de votre situation fiscale et par le choix du régime d’imposition le plus favorable. Voici quelques stratégies à envisager :

Évaluer sa tranche marginale d’imposition (TMI) : Si votre TMI est faible (0 % ou 11 %), opter pour le barème progressif peut réduire significativement votre impôt. Par exemple, avec une TMI de 11 % et des dividendes de 5 000 €, l’impôt après abattement serait de 330 € (5 000 € x 60 % x 11 %), contre 640 € avec le PFU (5 000 € x 12,8 %).

Utiliser le Plan d’Épargne en Actions (PEA) : Le PEA permet d’investir jusqu’à 150 000 € dans des actions européennes. Les dividendes et plus-values sont exonérés d’impôt sur le revenu après cinq ans, seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus. Ainsi, pour 2 000 € de dividendes annuels, l’économie d’impôt peut atteindre 256 € par an.

Profiter de l’abattement de 40 % : En optant pour le barème progressif, l’abattement de 40 % réduit la base imposable. Cette option est particulièrement intéressante pour les contribuables non imposables ou faiblement imposés.

Planifier la date de perception des dividendes : En reportant la distribution des dividendes à une année où vos revenus sont moins élevés, vous pouvez bénéficier d’une TMI inférieure et donc réduire votre imposition.

Imposition des dividendes : quelles cotisations sociales en 2025 ?

Les prélèvements sociaux appliqués aux dividendes s’élèvent à 17,2 % en 2025. Ils se composent de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) à 9,2 %, de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) à 0,5 % et de prélèvements supplémentaires. Ces prélèvements s’appliquent sur le montant brut des dividendes, quel que soit le régime d’imposition choisi.

Il est important de noter que la CSG est partiellement déductible (6,8 %) des revenus de l’année suivante si vous optez pour le barème progressif. Cette déduction permet de réduire votre revenu imposable et donc votre impôt sur le revenu, générant ainsi une économie supplémentaire.

Imposition des dividendes pour les personnes morales

Les sociétés qui perçoivent des dividendes sont également soumises à une fiscalité spécifique. En règle générale, les dividendes reçus sont intégrés au résultat fiscal de la société et soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) au taux de 25 % en 2025.

Toutefois, le régime mère-fille permet, sous certaines conditions, une exonération à hauteur de 95 % du montant des dividendes perçus. Pour en bénéficier, la société mère doit détenir au moins 5 % du capital de la filiale distributrice, et les titres doivent être conservés pendant au moins deux ans. Ainsi, seuls 5 % des dividendes sont réintégrés dans le résultat imposable, ce qui réduit considérablement l’imposition effective.

Les dispositifs fiscaux avantageux à connaître

Plusieurs dispositifs fiscaux permettent d’optimiser la fiscalité des dividendes en 2025 :

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) : Comme mentionné précédemment, le PEA offre une exonération d’impôt sur le revenu sur les dividendes et les plus-values après cinq ans. De plus, les plafonds de versement (150 000 € pour le PEA classique et 225 000 € en cumul avec le PEA-PME) permettent d’investir des montants significatifs.

Le PEA-PME : Ce plan d’épargne est dédié aux investissements dans les petites et moyennes entreprises ainsi que les entreprises de taille intermédiaire. Il offre les mêmes avantages fiscaux que le PEA classique, avec un plafond de versement de 75 000 €. Investir via le PEA-PME soutient l’économie locale tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.

L’assurance-vie : Bien que principalement utilisée pour les placements obligataires, l’assurance-vie permet d’investir en unités de compte, y compris en actions. Après huit ans, les gains sont soumis à un taux réduit d’imposition, avec un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple. Cela peut être une alternative intéressante pour percevoir des dividendes avec une fiscalité allégée.

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) : Certaines SCPI distribuent des dividendes provenant des loyers perçus. Les revenus sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers, avec des dispositifs d’optimisation fiscale possibles, comme le déficit foncier ou le dispositif Pinel.

Comment déclarer ses dividendes en 2025 ?

La déclaration des dividendes est une étape cruciale pour optimiser votre fiscalité. En 2025, voici les étapes à suivre :

Recevoir l’imprimé fiscal unique (IFU) : Les établissements payeurs (banques, sociétés) vous fournissent l’IFU avant le 15 mars. Ce document récapitule les revenus de capitaux mobiliers perçus et les prélèvements effectués.

Remplir la déclaration de revenus : Les dividendes doivent être reportés dans la déclaration n°2042, section « Revenus des valeurs et capitaux mobiliers ». Les cases 2DC (dividendes soumis au barème) ou 2BH (dividendes soumis au PFU) sont à compléter selon votre choix d’imposition.

Opter pour le barème progressif le cas échéant : Si vous souhaitez opter pour le barème progressif, vous devez cocher la case correspondante. Cette option est globale pour l’ensemble des revenus du capital de l’année et est irrévocable pour l’année concernée.

Déduire la CSG déductible : En cas d’option pour le barème progressif, n’oubliez pas de déduire la part de CSG déductible (6,8 %) dans la case 6DE.

Une déclaration précise et conforme vous permet d’éviter les redressements fiscaux et de profiter pleinement des dispositifs d’optimisation.

Cas particulier du dirigeant non salarié

Les dirigeants non salariés (gérants majoritaires de SARL, par exemple) sont soumis à un régime spécifique. Les dividendes qu’ils perçoivent sont assimilés à des revenus d’activité pour la part excédant 10 % du capital social, des primes d’émission et des sommes versées en compte courant d’associé. En 2025, cette fraction est soumise aux cotisations sociales des travailleurs non salariés, dont le taux peut avoisiner 45 %.

Pour optimiser la fiscalité, il peut être judicieux de limiter les distributions de dividendes au seuil de 10 % ou d’envisager d’autres formes de rémunération, comme la mise en place de dividendes proportionnels, ou de recourir à des dispositifs d’intéressement et de participation.

Les impacts des conventions fiscales internationales

Si vous percevez des dividendes de sociétés étrangères, les conventions fiscales internationales jouent un rôle crucial. Elles permettent d’éviter la double imposition et de bénéficier d’un crédit d’impôt égal à l’impôt payé à l’étranger.

Par exemple, si vous recevez 1 000 € de dividendes d’une société américaine avec une retenue à la source de 15 % aux États-Unis, vous pourrez imputer cet impôt étranger sur votre impôt français. Ainsi, vous évitez de payer deux fois l’impôt sur le même revenu.

Les enjeux pour les investisseurs en 2025

En 2025, l’environnement fiscal peut évoluer en fonction des politiques gouvernementales. Les investisseurs doivent rester vigilants quant aux modifications des taux d’imposition, des abattements ou des dispositifs d’exonération. Une veille fiscale active et l’accompagnement par un professionnel peuvent vous aider à anticiper ces changements et à adapter votre stratégie d’investissement.

Conclusion

Optimiser la fiscalité des dividendes en 2025 nécessite une compréhension approfondie des régimes d’imposition et des dispositifs fiscaux disponibles. En choisissant judicieusement entre le PFU et le barème progressif, en utilisant des enveloppes fiscales comme le PEA ou l’assurance-vie, et en exploitant les conventions fiscales internationales, vous pouvez réduire significativement votre imposition et augmenter vos revenus nets.

Chaque situation étant unique, il est recommandé de réaliser une simulation précise de votre fiscalité en tenant compte de vos revenus, de votre tranche marginale d’imposition et de vos objectifs patrimoniaux. N’hésitez pas à solliciter l’expertise d’un conseiller en gestion de patrimoine, comme ceux d’Aeternia Patrimoine, pour élaborer une stratégie sur-mesure et sécuriser votre patrimoine.

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